Don d'organes

Stand et collecte de signature. OUI à l’initiative populaire « Pour sauver des vies en favorisant le don d’organes ». Un projet créé par nos voisins de l'OLM de la Riviera. www.initiativedondorganes.ch

Qu’est-ce que le consentement présumé ?

Actuellement en Suisse, les personnes qui cèdent leurs organes doivent être en possession d'une carte de donneur pour manifester leur désir de transmettre ce don et/ou en avoir discuté en famille.

En théorie, nous sommes donc tous des donneurs potentiels du moment que nous avons exprimé notre accord. Mais lors d’un décès ce sont les familles qui sont consultées et ceci aboutit trop souvent à un refus dans plus de 60% des cas. La raison la plus importante est, que les proches ne sont que rarement informés du désir du défunt.

Les modifications que nous souhaitons apporter à cette loi visent à mieux prendre en compte la volonté du défunt. Désormais la loi indiquera que nous sommes tous donneurs d'organes potentiels sauf si nous avons exprimé notre refus de notre vivant.

Le choix des personnes ne souhaitant pas donner leurs organes demeurera ainsi respecté avec une plus grande sécurité en s’'indiquant sur un registre officiel et national. Ainsi les proches d’une personne qui s’est opposée au don par l’inscription dans le registre ne seront aucunement contactées par l’hôpital. En cas de don présumé sans enregistrement, le contact avec la famille du donneur sera quand-même établi pour parler de la volonté probable du défunt - mais en partant clairement de la position que le défunt était favorable au don, car il ne s’était pas inscrit dans le registre national au cas dénégatoire.

Avec 14,2 donneurs décédés par million d'habitants et par an (moyenne des années 2012 – 2016), la Suisse en compte deux fois moins que la France, l'Autriche ou l'Italie.

En effet, dans la plupart des pays d’Europe, le consentement présumé a déjà été mis en place et a eu pour répercussion positive une hausse significative des dons en combinaison avec d’autres mesures que la Suisse a mis en place aussi dans le cadre du plan d’action de l’état et les cantons en 2013.

En suisse, sept organes d’origine humaine peuvent être donnés et transplantés : le cœur, les poumons, le foie, les deux reins, l’intestin grêle et le pancréas.

Parmi les tissus pouvant être transplantés, on compte la cornée, la peau et les membranes fœtales, les tissus cardiovasculaires (valves cardiaques et vaisseaux sanguins), les tissus musculosquelettiques comme os, cartilages, tendons et ligaments.

Un don d’organes n’est possible que si le décès du donneur a été constaté par un diagnostic de la mort cérébrale selon les directives de l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM), par deux médecins spécialisés indépendants.

 

Pourquoi faut-il soutenir ce projet ?

Pour sauver des vies premièrement mais aussi pour donner l’opportunité au peuple de se positionner face à la question du consentement présumé.

Dans le cas où l’initiative serait rejetée, celle-ci aura tout de même servi à réveiller la conscience des gens, favoriser les discussions au sein des familles et dans tous les cas à augmenter le nombre de donneurs.

Que se passera-t-il si le peuple vote en faveur du consentement présumé ?

Pratiquement, chacun devra se déterminer librement dès l’âge de 16 ans (ou à l’arrivée en Suisse), dans un délai raisonnable, quant à son statut de donneur. Une base de données sera ainsi créée, facilitant l’administration médicale. ll pourra changer de statut tout au long de sa vie. En l’absence de réponse, le résident est considéré comme donneur présumé.

Des pays comme, l’Autriche, l’Italie, la France, l’Espagne ou la Finlande pratiquent déjà le consentement présumé. Dans ces Etats, les personnes ne souhaitant pas être donneuses d’organes s’annoncent dans un registre centralisé.

Des questions sur le don d'organes ?

Swisstransplant vous répond.

https://www.swisstransplant.org/fr/

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